Séraphie [en construction]

Nom: //
Prénom: Séraphie
Surnom: Séra, Fifi (réservé aux intimes)
Age: 22 ans
Sexe: Féminin
Attirance: Hétérosexuel
Physiologie: Neutre
Race: Humain

Armes: Séraphie a suivi un entraînement physique particulièrement difficile et douloureux. Après plusieurs années de dur effort, elle parvint à avoir une technique de combat original et complète.

Elle possède deux armes, en plus de son corps. Pour les combats rapprochés, elle utilise une épée bâtarde, lourde et large. Un tel choix peu sembler stupide. Pourquoi s'encombrer d'une arme peu maniable pour un combat rapproché ? La raison est simple: Séraphie a mis au point une méthode efficace lui permettant de ne pas être touché par les balles des armes à feu. En faisant tourner son épée rapidement, les balles viennent ricocher contre la lame. Bien que possédant une bonne résistance physique, la jeune femme s'épuisera si le combat avec son épée s'éternise.

Enfin, sa dernière arme est une sarbacane pourvue de fléchettes empoisonnées au curare (provoque une paralysie musculaire). Cette arme est redoutable et très silencieuse. Les fléchettes ne provoquent pas de blessures graves, mais paralysent immédiatement d'une durée pouvant aller de 11 à 40 minutes selon la résistance de l'adversaire et la qualité du poison.

Pouvoir: A la capacité de se "dédoubler". Elle peut contrôler son second moi, le faire parler, se déplacer et faire de même avec la véritable Séraphie. Néanmoins, elle ne peut se dédoubler plus de 5 minutes.

Détails

Caractère:Femme de tête et de cœur, Séraphie a le sang chaud tout en restant posée et d'un grand calme. Étrange mélange de glace et de flammes, elle déstabilise souvent par sa franchise mêlé de subtilité ainsi que par son charisme.

Douce mais autoritaire, cynique mais sympathique, elle aurait été tout à sa place en femme "du peuple" même si ses manières sont celles d'une dame. D'une intelligence aiguë, elle fait partie intégrante de la haute société mais est tout de même moderne et se comporte de façon normale.

Fière mais pas orgueilleuse, elle est très forte psychologiquement et physiquement et ne se laisse jamais abattre, faisant toujours preuve de beaucoup de courage et de détermination. Mature comme n'importe quelle femme peut l'être, Séraphie distille ses sourires, charmeurs le plus souvent, et ne se lie que très peu, préférant la solitude aux grandes affluences.

Fantasque, indépendante, pleine d'imagination et dotée d'une grande tendance à n'en faire qu'à sa tête, Séraphie sait cependant faire profil bas lorsqu'il le faut, mais en ayant toujours une idée derrière la tête : en fait, il lui arrive parfois d'être un peu… Mesquine.

Sensuelle et sensible, elle aime mener la danse mais également se confronter aux autres. Elle est cependant un peu hautaine même si elle reste simple la plupart du temps.

Physique: On entend depuis toujours parler de Séraphie de la meilleure façon, tant sur le plan physique que sur celui intellectuel. Nous nous intéresserons ici à l'apparence de Séraphie. Si elle est d'une taille très moyenne pour une femme de son âge (environ 1m60), la jeune femme compense par l'insolente beauté de ses traits et de son corps : de type européen, elle possède une peau pâle aussi douce et fragile qu'une pétale de rose, et son visage est aussi fin que parfaitement proportionné.

Dotée de magnifiques yeux de chat oscillant entre vert, gris et bleu cerclé d'argent abrités par des sourcils qui soulignent un front lisse; ainsi que d'une bouche aussi rouge que le sang et au parfum de cerise, Séraphie a également un nez fin et droit, des joues légèrement rosées comparé à la pâleur de sa peau, ainsi qu'un profil, si il est volontaire, affirmé et gracieux.

Son corps est souple comme une liane mais d'un port altier et façonné de courbes abruptes mais délicieuses, tandis que dans la courbe de son dos bouclent de longues et soyeuses mèches châtains foncées aux reflets changeants, qui étaient dorés sous la lumière du soleil.

Bien qu'étant initiée aux combats depuis son enfance, le corps de Séraphie est un étrange mélange de muscles et de formes délicieuses et généreuses. Très fière de son physique, la belle est parfois bien embêtée pour certains mouvements demandant beaucoup de souplesse.

Parfois, elle serpente le long des couloirs, avec des pas silencieux et un regard séducteur, qu’elle lance à qui en veut en voilà, avec une gestuelle féline, une attitude sensuelle, la voix grave et mielleuse. Elle paraît à peine sortit de l'adolescence, mais cette attitude un peu libertine la vieillit et le pervertit aussi, certes. La pâleur de sa peau la fond dans le décor, mais lorsqu’elle parle, tout le monde l’écoute. Ses demi-sourires sont célèbres et ses sourcils froncés et perplexes aussi. Ses mains, longues et blanches, aux ongles longs, semblent minces et belles, elles sont souvent admirées.

Son visage et ses manières étant assurés, elle peut se dissimuler derrière une tenue d'homme efféminé avec aise. S'adaptant aux positions et à la gestuelle d'un homme.

Signe particulier: À une tache en forme demie lune sur la hanche gauche. Fille nature, elle ne se maquille pas (c'est à peine si elle connaît l'existence de la poudre ou des mouches) et ne porte aucun bijou.

Talent: Douée d'une très grande culture littéraire, elle est incollable sur tout ce qui touche les œuvres anciennes (mythologie, légendes…). Également écrivain et musicienne de talent. Elle se montre douée pour apprendre les langues étrangères.

Autres

Comment avez-vous connu le forum : Sur Vampire-Rp, Kimberly m'a envoyé un message.
Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire : L'histoire, les graphismes, la qualité des messages et l'ambiance du forum Wink

Biographie

(Je n'ai pas fini l'histoire, elle peut donc changer totalement si elle ne convient pas ou ne me plaît pas)

Histoire :

1)La fille non désirée

Le plus grand rêve de Shun était d'avoir un fils. Après tout, la chose la plus est de faire des enfants. En théorie. Il avait beau rejoindre chaque soir la couche de sa femme, rien ne se passait. Depuis 5 ans, ils essayaient, toujours rien. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Impossible que ce soit lui, il avait déjà engrossé une servante (son père avait d'ailleurs dû lui verser une somme conséquente et l'envoyer à l'autre bout du pays. Ils sont des nobles, ils n'ont rien à faire avec de tel pouilleux !).

Alors, c'était sa femme ? Pourtant, de son précédent mariage, elle avait déjà eu un enfant, un fils qui plus est ! Certes, le nourisson était mort à 2 mois, mais ce n'est qu'un détail.

Peut-être est-ce le mariage qui est un mauvais signe ? Shun n'aurait sûrement pas dû épouser la femme de son défunt frère... Ceci dit, sans ce mariage la veuve aurait eu un héritage important sans avoir donné de fils viable à la famille ! Pour Père Jin Domyogi, ce n'était pas envisageable ! Il poussa donc, une nouvelle fois, les deux familles à unir leurs enfants.

Un mariage d'intérêt, sans amour.

Shun et Eulalie ne s'aimaient pas, ils se toléraient. La question du futur héritier de la famille Domyogi était vital. Shun était le dernier descendant. Un divorce était toujours possible, mais Père n'aurait jamais accepté: il en avait bavé pour réaliser ce mariage, et trop d'argent était en jeu !

Les deux époux enchaînaient différents traitements de fertilités, Eulalie arrivait à la trentaine, ses possibilités de concevoir s'amoindrissaient de jour en jour. Shun désespérait d'avoir un jour un fils, son père ne cessait de lui faire des remarques cinglantes « A quand mon petit-fils ? »

Enfin, la nouvelle tant attendue: Eulalie était enceinte ! La question ne se posait pas, c'était un fils, aucun doûte à ce sujet ! Avant même sa naissance, les Domyogi investirent dans tous jouets et accesoires pour un petit garçon: épée en bois, cheval à bascul, armure pour ses 5 ans...

A l'accouchement, Eulalie était très sereine. Elle allée enfin pouvoir donner à Shun le fils tant attendu ! Montrer au Père qu'elle n'était pas inutile !

D'ailleurs, Le Père exigea que ce soit lui, le 1er membre de la famille à tenir le nouveau né.

Les hurlements habituels suivant une naissance retentirent, le médecin amena le nourisson vers le Père.

« C'est une fil...fils... »

« Mais taisez-vous donc ! Contentez-vous de me donner mon petit-fils »

« Mmm... mais c'est une fille ! »

Stupéfait, Le Père arracha le nouveau né des bras du médecin et regarda fixement l'entrejambe du bébé. Pas de doûte, une fille.

Le Père remit rudement le bébé à sa mère en larmes.

Shun passa les 2 prochaines années à boire, déshonorant encore plus son père.

La petite Séraphie grandit dans l'indifférence de son père. De plus, pour se faire oublier, Shun s'investit de plus en plus dans les conflits et les guerres, n'hésitant pas à combattre en 1ère ligne.

2)Le Père

Après cet affront, Le Père n'alla plus du tout chez son fils, exepté pour les soirées officielles et les cérémonies où sa présence était nécessaire.A chaque fois qu'il voyait sa petite fille, Le Père la fixait d'un regard assassin.

Séraphie sentait bien qu'elle dérangeait tout le monde, qu'elle n'était pas désirée. Mais pourquoi ? Avait-elle dit ou fait quelque chose de mal ? Même si elle n'avait que 3 ans, elle s'efforçait de plaire à tout le monde. Aussi l'attitude du Père la troublait. Elle s'était toujours montrée gentille, douce, serviable et discrète. C'est sa mère qui lui avait appris.

Peut-être devait-elle agir différemment ?

Les jours où Le Père venait chez sa belle-fille était rare, toute la maisonnée s'activait, nettoyait, préparait de délicieux mets: tout pour que Le Père soit heureux. Ces jours là, les Domyogi sh'abillaient avec soin et raffinement.

Après la cérémonie, toute la famille – sauf Séraphie – mangeaient ensemble. Par contre, la petite fille prenait son repas dans la cuisine, en compagnie des domestiques.

La jeune fille triturait la nourriture, Le Père était là, et il la regardait toujours avec dégoût. Malgré tous les conseils de sa mère, Le Père la détestait toujours. Elle ne savait plus comment réagir... A moins de lui donner une bonne leçon ?

Silencieusement, la petite fille quitta la cuisine et se dirigea vers la salle à manger: le vieux l'avait bien cherché après tout ! Elle ouvrit violemment la porte, les mains sur les hanches, les sourcils froncés.

« Qu'est-ce que ça signifie Shun ! » hurla Le Père

« Toi, le vieux, je t'ai pas dis de parler ! Tu vas m'écouter maintenant ! C'est pas parce que t'es grand que tu peux m'ignorer !»

Séraphie grimpa sur une chaise devant sa famille médusée.

« Tu mérites une leçon ! »

Face au Père, la petite fille concentra toute sa force dans son poing droit et le frappa au visage. Le coup laissa une marque violacée.

« Excusez-nous Père » se pressa Shun « Vous pouvez être sûr qu'elle sera fouéttée comme il se doit »

« Tais-toi idiot ! »

« Qu... quoi ? »

« Tu m'avais caché que tu avais un fils. »

« Allez-vous bien Père ? Vous voyez bien que c'est Séraphie, une fille ! »

« Ne m'obliges pas à me répéter Shun ! C'est un graçon dans le corps d'une fille. Elle fera un adversaire redoutable. Dorénavant, elle habitera chez moi, ne perdons pas une journée de plus pour son entraînement ! »

Avant de partir, le père serra dans ses bras Séraphie « Si seulement je m'en étais aperçu avant ! »

Le lendemain, la fillette habita chez Le Père. Son entraînement pû enfin commencer.

3) L'art du combat

Pendant 3 ans, Le Père initia Séraphie à la maîtrise de son corps et de son esprit: ignorer la douleur, aller au-delà de ses limites, vaincre son esprit, ignorer la peur.
Bien sûr, Séraphie fut initiée à beaucoup d'arts martiaux en très peu de temps. Le Père voulut qu'elle les essaye tous avant de se perfectionner dans un ou deux.

Le développement intellectuel de la petite ne fut pas négligée. Elle apprit bien sûr à lire et à écrire, mais aussi les langues des principaux ennemis du pays. La fillette adorait parler des stratégies et tactiques militaires avec le Père. La musique, la danse et la littérature n'étaient pas mis de côté.

A partir de 6 ans, Séraphie commença à monter à cheval, Le Père insista pour qu'elle maîtrise mieux la Capoeira, le Karaté et le Wushu.
Elle fut aussi initiée au tir à l'arc: grosse erreur. Elle n'arriva jamais à tirer une flèche correctement. Elle se sentait vulnérable avec un arc entre les mains: si un ennemi arrivait que faire ? S'il était loin et qu'il y avait du vent la flèche pourrait ne pas l'atteindre. Mais s'il était trop près, dégainer une flèche et la tirer lui faisait perdre un temps précieux.
Le Père n'insista pas, il n'allait pas perdre un temps précieux à lui apprendre le tir à l'arc si elle n'avait pas de facilité.

A la place, Séraphie apprit le maniement des armes: quel bonheur ! Un sourire illuminé le visage de l'enfant dès qu'elle avait une épée dans la main. Elle apprit à se défendre avec un bouclier, puis sans, car ce dernier la gênait dans ses mouvements.
Elle essaya toutes les épées possibles et inimaginables, parfaisant sa technique, devenant presque intouchable, même avec plusieurs adversaires. Étant aussi à l'aise avec une épée dans la main droite ou gauche, cela était souvent déroutant pour ses ennemis.

Vers ses 12 ans, Le Père commença à lui enseigner l'art de la séduction. La considérant comme un homme, il lui apprit à trouver les points sensibles des femmes pour mieux les charmer.
Loin d'être gênée, Séraphie commença à séduire les servantes de la maison. Quelques unes tombèrent sous son charme. Au lieu de répondre à leurs avances, la jeune fille les envoyaient promener. Elle avait nullement envie d'aller plus loin avec ses pouilleuses !

Quelques mois plus tard, pour parfaire sa technique de combat, l'adolescente eu l'idée d'introduire une sarbacane avec des fléchettes empoisonnées. Ce fut à cette période qu'elle découvrit une nouvelle capactité: celle de se dédoubler. Au début, son second moi servait juste de diversion, elle ne le contrôlait pas totalement. Au fil des années, elle parvint à mieux maîtriser son pouvoir et à se dédoubler de plus en plus longtemps.

4) Mariage gênant

Le corps de Séraphie s'épanouissait de plus en plus, prenant de belles courbes gracieuses. L'âge du mariage approché, mais Le Père ne pouvait se résoudre à laisser partir sa protégée. Elle avait tant de chose à apprendre ! Sa technique était loin d'être parfaite. Mais surtout, son futur gendre accepterait-il un « garçon » en épouse ?

Le Père se mit en quête d'un mari pour Séraphie. Il fit le tour des grandes familles du pays, laissant sa petite-fille auprès de ses précepteurs. La jeune femme ne se doutait de rien, et continuait sereinement son entraînement. Sans la présence du Père, elle avait plus de liberté, elle en profitait pour se balader dans la campagne environnante et rendre visite à ses parents.

Quelques semaines plus tard, Le Père rentra. N'enlevant même pas ses habits de voyage, il demanda à voir sa protégée.

« Tu vas te marier. » annonça-t-il sans plus de cérémonies.

« Avec qui ? »

« Tu n'es pas surprise ? »

« Non, ce n'est qu'une formalité après tout. »

« C'est bien que tu le prennes ainsi. Ton époux sera Siv Koxinga. »

« Père, ce nom m'est inconnu. Vous devez bien avoir une idée derrière la tête pour que je n'épouse pas quelqu'un de mon rang. »

« Bien sûr, dit-il en souriant, sa famille s'est enrichi grâce au 'commerce marin', bel euphémisme pour dire la piraterie. Quoiqu'il en soit, son père compte lui céder sa place après votre mariage, il sera donc toujours en mer. Tu pourras rester ici continuer ton éducation. Avec un peu de chance, une tempête coulera son navire, où il sera mortellement blessé.»

«D'accord, j'accepte ce mariage. Quand aura-t-il lieu ?»

« Dans une semaine. »

« Si tôt ? »

« Oui, M. Koxinga a hâte de prendre sa retraite. Ne soit pas triste, si les Koxinga ne respectent pas leurs engagements, tu pourras toujours divorcer et vouer le reste de ta vie à l'armée ou autres choses. Du moment que tu donnes un héritier à la famille et que tu aies été marié. »

« Il faut quand même que je vous donne un fils ? »

« Que crois-tu, idiote, que le nom des Domyogi va s'éteindre avec toi ? Arrêtons d'en parler. Tu as un nouveau professeur, elle va t'apprendre comment te tenir lors de la cérémonie, ne me déçois pas ! »

« Oui, Père. »

« J'oubliais, tes parents n'assisterons pas à ton mariage, ils seraient contre l'idée que tu te maries à un pirate... Shun est trop bête, il ne verrais pas que c'est dans notre intérêt ! »

Cette nouvelle ennuya un peu Séraphie. Certes, un mariage ne l'ennuyait nullement, elle s'en moquait complètement même. De plus Le Père avait bien négocié, elle aurait toute sa liberté, aucune contrainte de son mari... Mais porter un marmot, pas question ! Elle avait autre chose à faire que donner le sein et changer les couches !

La semaine passa vite, trop vite selon la jeune femme. Les Koxinga passeraient 4 jours chez leur belle-famille avant de repartir travailler.

Le grand jour était arrivé, l'adolescente avait revêtu ses habits de cérémonies et attendait Le Père et sa future belle-famille dans la salle de cérémonie. L'angoisse et la curiosité montaient chez Séraphie à quoi pouvait bien ressembler ses beaux-parents ? Son beau-père avait-il l'allure d'un pirate ? Une jambe en bois ? Un crochet à la place d'une main ?

La porte coulissa. Le Père entra précédé par M. et Mme. Koxinga. Séraphie s'inclina profondément et s'agenouilla. Les Koxinga firent de même.

« Nous sommes heureux d'unir nos deux familles, veuillez accepter ce modeste présent M. Koxinga. »

« Merci, M. Domyogi. Au nom de tous mes ancêtres, je souhaite tout le bonheur possible à la future mariée. »

« Bien, allons rejoindre votre fils au temple. »

La compagnie se leva et prit le chemin du temple, non loin de la demeure. Ils entrèrent dans le temple où le prêtre et Siv Koxinga les attendait.

S'inclinant respectueusement, le jeune homme lança d'un air enjoué:

« Je suis bien heureux de vous revoir si bien portant, Père Domyogi. Voilà donc votre petite-fille ? J'étais impatient de la rencontrer !»

Séraphie et Siv se contemplèrent un long moment. C'était le plus bel homme qu'elle avait vu. Il faut dire aussi que ceux qui la côtoyait été soit des paysans sales, soit des vieux professeurs aigris. Il avait le teint pâle, des yeux bleus et de cheveux noirs et bouclés qui lui arrivait jusqu'à la nuque. Sa voix grave et rassurante mettait en confiance. Le regard rusé et intelligent, tout les atouts pour réussir.

« Nous pouvons commencer. » dit brusquement Le Père.

Le couple s'avança vers le prêtre, il marmonna des phrases inaudibles et leur dit brusquement « Vous voilà unis pour l'éternité. »

Les vieux Koxinga passèrent leurs journées à visiter les monuments sacrés, tandis que le jeune couple faisait connaissance avec leurs corps.
Sans tristesse, Séraphie et Siv se quittèrent, sans trop savoir quand ils se reverraient.

9 mois plus tard, la jeune fille, âgée de 17 ans, mis au monde un petit garçon.
Elle soupira de bonheur, son rôle s'arrêtait là ! Avec un peu de chance, le nourrisson n'allait pas mourir.

Le Père l'autorisa à reprendre son entraînement, le temps qu'elle se remette en forme. Bientôt, elle pourra partir vivre sa vie et défendre le pays.

A 20 ans, Séraphie quitta le domicile du Père, trop loin de la ville et de son effervescence. Siv et elle continuaient de se voir de temps en temps, s'appréciant l'un et l'autre. Ils s'accordaient une totale liberté, et se moquaient de l'infidélité du partenaire.

Test rp :

Le Père avait convoqué Séraphie dans la grande salle de combat recouverte de tatamis. La jeune fille, qui approchait de ses 16 ans, avait commencé à s'initier aux arts martiaux dans cette salle. Le commencement avait été très rude, son corps, habitué à être oisif, connu très vite les courbatures et les engourdissements. Elle devait s'efforcer à ne pas penser à la douleur, aller au-delà de ses limites. Sa vie était en jeu après tout ! Dans un combat réel, si on ne sait pas contrôler sa fatigue et sa douleur, seul la mort nous attends.

Faisant coulisser la porte, l'adolescente pénétra dans la salle. Enlevant ses chaussures, elle s'avança pieds nus vers Le Père assis en tailleurs. Ils se regardèrent droit dans les yeux, sans ciller, leur manière de tester la force de l'autre. Le Père lui fit un rapide signe de tête, Séraphie comprit et se prosterna immédiatement.

« Désolé pour le retard, Maître ! »

« Tais-toi et assis-toi donc ! »la voix sèche du Père retentit comme un coup de fouet. La jeune fille remarqua sa colère et son énervement. Avait-elle fais quelque chose qui lui aurait déplu ? Néanmoins, elle s'exécuta, s'agenouillant devant Le Père. « Connais-tu Saliman ? »

La jeune fille fit non de la tête. Ce nom lui était inconnu, elle ne connaissait seulement les grands nobles et les associés dont lui parlait Le Père.

« Saliman Noé, un voyou de la pire espèce ! Je le soupçonnais de me voler, rien de grave, quelques sous pour arrondir ses fins de mois. Il pensait que personnes ne verraient rien, l'idiot ! Bref, depuis peu, les sommes qu'ils détournent sont de plus en plus considérable. » Le Père se mordit la lèvre, signe d'une extrême colère, ce dont il parlait était très important alors.

« Pourquoi ne pas le virer ? » interrogea-t-elle, toute étonnée.

« Ne m'interromps pas petite sotte, tu sais que je déteste ça !Il m'a suffisamment dupé comme cela, il doit mourir... Tu n'as encore jamais tué, vois ça comme une opportunité. »

Un froid lourd tomba dans la pièce. L'adolescente fixa Le Père avec intensité. Se mordillant la lèvre, elle réfléchit à toute allure aux conséquences de la mort de ce type: elle briserait une famille, tuerait un fils, un mari et un père. Mais cet idiot l'avait bien cherché ! Voler un Domyogi, quelle idée !

« Alors, tu acceptes ? »

« Oui, je peux m'en occuper. »

« Voilà une bonne décision ! Je t'autorises à quitter la maison le temps de la mission, je pourrais te fournir une fausse identité et de l'argent. Tu peux te retirer. »

Hochant la tête, la jeune fille alla dans sa chambre faire son paquetage: quelques vêtements d'homme et de femme (elle ne savait pas encore sous quel sexe aborder Saliman), un lacet étrangleur, et un kaiken [ressemble au Katana en plus petit (15 cm) et moins courbé] pour l'occasion. Elle glissa le kaiken dans sa manche et le reste de ses armes dans des petites sacoches accrochées à ses cuisses.
Ses affaires dans un sac, la demoiselle alla dans le hall d'entrée, ou Le Père l'attendait pour la conseiller une dernière fois.

« Tiens, voici un peu d'argent. » La jeune fille mit la bourse dans son sac. « Voici des photos de Saliman, tu peux l'assassiner de n'importe qu'elle manière, il est réputé pour ses dettes de jeux. »

« Bien Maître. »

Il s'inclina devant l'adolescente avant de regagner son bureau.
Séraphie marcha jusqu'en ville à pied. Elle avait déjà un plan pour Saliman: l'aborder à la sortie de son travail, le séduire et le poignarder dans une ruelle. Sa mort devait apparaître comme un acte de vengeance.

Elle entra dans un hôtel et loua une chambre pour la soirée.
Déballant ses affaires, la demoiselle se vêtit d'une robe légère, dévoilant des courbes prometteuses. Elle enroula un élastique près de sa cuisse, et glissa la kaiken et le lacet étrangleur dedans. Leur présence était insoupçonnable.
Elle regarda une dernière fois la photo de Noé: taille moyenne, légèrement empâté, cheveux blonds et gras. Elle ne pouvait pas se tromper de cible.
La jeune fille se maquilla: un peu de poudre blanche, crayon noir, lèvre teintées de rouge et voilà !
Il était presque 18h, Saliman Noé rentrera bientôt chez lui (ou ira picoler).
Les portes de l'entreprise Domyogi s'ouvrirent, une foule de personnes en sortirent, heureuse de quitter le travail. Séraphie n'eut aucun mal à identifier la victime, l'air inquiet et affolé, il regardait sans cesse derrière lui. Avait-il encore fait un détournement dangereux ? Possible. Mais c'était le dernier de sa misérable vie.
Attendant qu'il soit un peu isolé, l'adolescente se dirigea vers lui et le bouscula, faisant tomber son attaché-caisse, répandant le contenu par terre.

« Oh ! Je suis confuse, attendez, laissez moi ramasser. » S'agenouillant au sol, laissant ainsi à Saliman tout le loisir de contempler son décolleté, la demoiselle remit les papiers dans l'attaché-caisse.

« Euh... Vous savez, ce n'est rien... Y a pas de mal, hein ! »

« Allons boire une verre, pour me faire pardonner. » Sans attendre la réponse de son compagnon, la jeune fille saisit son bras et l'emmena dans un coin reculé de la ville. Elle n'était pas bête, si on la voyait dans un bar avec Saliman, les gens penseraient de suite qu'elle était l'assassin.

« Je connais un bon bistrot pas loin... »

« Non, coupa Séraphie, ce que j'ai en tête est nettement plus amusant. » Elle accompagna ses paroles d'une légère pression au bras: l'homme comprit immédiatement.

*Il ne se doute plus de rien maintenant, ça rendra les choses faciles, hé hé*

Le sourire aux lèvres, la demoiselle trouva une ruelle déserte. Se collant contre Saliman, elle susurra à ses oreilles « Laisses-toi faire. » Il ne se fit pas prier, et posa ses mains sur les hanches de la belle. Tandis que la main gauche de Séraphie parcourait la poitrine de son compagnon, son autre main saisissait le lacet étrangleur. Se dégageant doucement de l'étreinte de Saliman, elle se glissa derrière son dos. Soudain, elle saisit le lacet étrangleur et le serra autour du cou du pauvre bougre.
Celui-ci se débattit, ne pouvant hurler, il essaya d'attraper le lacet, dans l'espoir vain de se dégager. Séraphie resta de longue secondes ainsi, elle observa le supplice du malheureux: son teint devenait livide, ses forces le quittait, ses yeux étaient rempli de larmes. Bientôt, la mort vint le prendre.
Elle reprit le lacet étrangleur et remarqua qu'une grosse marque bleu violacée s'était formée à l'endroit où elle l'avait étranglé.

Arrangeant ses cheveux et sa tenue, la jeune fille partit en direction de l'hôtel. Ainsi, c'était ça que l'on ressentait quand on tuait ? Cette impression de pouvoir et de contrôle avait de quoi droguer ! C'était quand même désagréable et surprenant pour les novices...
Le lendemain, la demoiselle rentra à la demeure, le Père la reçut et la félicita, elle était enfin un 'homme'.

Helloow

Alors je valide ta fiche, n'oublie pas de faire ta fiche RP!
Je te donne niveau 17!

Bon RP parmis nous!